
Cher élève d’une certaine classe,
Permets-moi encore une fois de chanter ma colère sur un air de Patricia …

Il joue avec mes peurs
Il triche avec les chiffres
Il nous traite de branleurs
Mais je doute de tout c’qu’i’m’dit.
Les réformes qu’il me chante
Ses projets qui sonnent creux
C’est comme des suppos menthe
Décorés de coquilles d’oeufs.
Tu’m dis qu’il m’en faut trois
Sans m’donner le programme
Que j’dois y mettre un doigt
Mais c’est le drame!
Blanquer mon gars, faut qu’t’arrêtes la peinture
T’as vu c’qui brillent dans mes yeux ?
Des larmes de toutes tes conneries
Tu m’parles d’amour
Faudrait que t’ailles en cure
C’est moi qui’m’ tape la réforme
Imagine tout’c’que je vis
Accorde moi du crédit
Oh oui
Blanquer mon gars.
Sa façon de snober
Sans jamais dire « j’t’emmerde »
Ce mépris affiché
Y’a vraiment des claques qui s’ perdent.
Ce mail tout en couleurs
M’garantissant mes droits
T’es vraiment un farceur
Ma retraite,j’la verrais pas.
Tu m’racontes des histoires
Des scénarios finnois
Mais sache que ces tocards
Blanquer mon gars, arrête ta dictature
On grève par nécessité
Not’ passion, tu la détruis
J’ai bien conscience que tu m’ jettes en patûre
Mais moi j’connais mon métier
Tellement que j’fais beaucoup d’bruit
J’ai moi aussi des amis
Oh Ouiiii, Blanquer mon gars !